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Photo du rédacteurBeCook!

Interview du chef parmentier et créateur de Purée que c'est bon - Arthur Cholley

Découvrez le parcours et l'entreprise de Arthur Cholley, et venez découvrir ou redécouvrir le hachis parmentier de Purée que c'est bon à composer selon vos préférences.



  • Pourriez vous vous présenter, ainsi que votre projet ?

« Je m'appelle Arthur et mon projet Purée que c'est bon. C'est un foodtruck dont l'idée est de proposer aux clients la possibilité de composer son hachis parmentier. Il faut savoir qu'initialement, le hachis parmentier était à la base de la viande hachée de bœuf avec de la purée de pomme de terre et tirait son nome de Antoine Parmentier.

Avec Purée que c'est bon, je revisite le hachis parmentier en faisant une version canard, une version poisson et une version végétarienne. Le client commence par choisir sa base (canar, poisson ou végé) en fonction des saison et puis ensuite il va choisir une purée également de saison. La pomme de terre est toujours proposée car elle est de saison toute l'année. Et comme autres purées proposées il y a purée de carottes, de brocolis, de potimarrons, de betterave, etc... dépendamment des saisons. Voilà le concept de Purée que c'est bon. Cela se fera dans un foodtruck, dans l'idée de faire des événements dans tout Bruxelles pour vendre mes hachis parmentiers. »





  • Est-ce qu'il y a eu un élément déclencheur pour lancer votre projet ? Ou qu'est-ce qui vous en a donné l'idée ?

« Oui, je me rappelais des bons plats d'enfance avec un amis autour d'une bière et le meilleur c'était le hachis parmentier de canard. Là, ça a fait "pouf" (en riant) : on a un chouette projet qui peut se faire, des petites lumières de partout et puis voilà, le projet est né. Du coup j'ai commencé à bosser ça tranquillement chez moi et petit à petit ça s'est concrétisé. Le camion est maintenant prêt. »

  • Est-ce que le nom Purée que c'est bon a un sens particulier ?

« Je me cassais la tête à chercher un nom pendant très longtemps. À un moment j'ai dit "merde !" pour dire simple mais il y a un autre mot beaucoup plus joli pour dire ça "purée !". De là est née "Purée que c'est bon", parfait comme nom pour des hachis parmentier ; c'est ainsi que j'ai choisi ce nom pour mon projet. »
  • Quel a été votre parcours ?

« À la base je suis ingénieur dans le bâtiment pour tout ce qui est ventilation, chauffage, climatisation donc rien à voir. Je suis arrivé en Belgique il y a 5 ans, j'ai travaillé un peu dans ce milieu, plutôt dans la partie modélisation. Puis j'en ai eu marre. Du coup je voulais faire autre chose : j'avais le choix entre la cuisine ou ébénisterie. J'ai fais les deux pendant une année et puis après j'ai lâché l'ébénisterie pour ne faire que le projet cuisine.»
  • Vous êtes arrivé en Belgique il y a 5 ans, mais où étiez vous avant ?

« En France, je suis français. »
  • Est-ce que vous avez rencontré des difficultés dans votre parcours ?

« Oui bien sûr, j'en rencontre toujours. Déjà, je ne suis pas cuisinier donc c'est quand même un challenge. J'ai fais des petits stages par-ci par-là pour me former un peu, mais c'est la découverte et l'adaptation au jour le jour. Maintenant, je commence à rencontrer deux ou trois personnes qui me donnent des conseils et ça m'aide pas mal. En plus de ça, il y a aussi toute la logistique d'un projet en général ainsi que tous les problèmes qui apparaissent etc...

Par exemple, le camion qui n'est pas fini à temps, alors il faut improviser une solution de recourt : j'ai fais quelques événements avec un stand que j'ai improvisé en une demi-journée, c'était chouette mais voilà, il faut savoir trouver des solutions aux imprévus.»
  • Comment rester motivé face à ses difficultés ?

« Ca dépend des jours (en rigolant), je me dis que ce projet est chouette et puis que ça me plaît. Du coup, je fais tout mon nécessaire et puis je commence à avoir deux ou trois belles demandes pour des événements ce qui me motive aussi beaucoup. »
  • Dans votre parcours, si vous aviez un regret, ce serait lequel ?

« Non, je n'ai pas vraiment de regrets. »
  • Est-ce que vous avez toujours voulu devenir entrepreneur ou est-ce que c'est récent ?

« J'ai toujours eu pleins d'idées, même s'il n'y en a pas beaucoup qui étaient concrétisables. Celle-là, si (avec e sourire). C'est ce qui a fait que je me suis vraiment lancé mais je pense que c'est un truc qui m'a toujours bien tenté au fond de moi. Il fallait juste que je trouve la bonne idée pour en faire quelque chose de réaliste, histoire de ne pas monter une entreprise juste pour monter une entreprise je n'en voyais pas trop l'intérêt. »
  • Selon vous, quels sont les avantages d'être entrepreneur ?

« Je fais ce que je veux, enfin ce qui me plaît. Et puis je travaille pour moi et non pour quelqu'un, ça c'est assez agréable et même plus gratifiant. Après je ne sais pas encore vraiment, je commence donc on verra bien. Ce qui est sûr, c'est que c'est bien plus stimulant de faire ce genre de chose. »
  • Si vous deviez me vendre votre produit en quelques phrases, que diriez vous ?

« Tout d'abord, c'est bon ! (en souriant). Ensuite, tout est fait avec des produits locaux issus de petits producteurs et en grande partie bio (il y a juste le canard qui n'est pas bio). Ce sont donc des produits de qualité, tout est fait maison. Et bien sûr c'est fun de pouvoir composer son parmentier. Les purées sont jolies, surtout la couleur de la betterave. Voilà c'est principalement ça. »
  • Souhaitez vous élargir votre projet au-delà du hachis parmentier ?

« Pour le moment, je vais rester sur le hachis parmentier, même si je commence à avoir d'autres idées. On verra bien si je fais pleins de foodtrucks différents ou pas à l'avenir.
M'étendre géographiquement, je pense que ça peut bien fonctionner dans pas mal d'endroits mais pour l'instant je me localise ici à Bruxelles. »
  • Qu’est-ce que BeCook! vous a apporté ?

« Il y a eu mon premier événement et ils m'ont donné des conseils en cuisine, pour la logistique, etc...
Je me suis lancé avec BeCook! depuis avril. Au mois de mars, j'ai fais de la paperasse administrative, comme la demande de prime, mon numéro de société, etc... À L'époque j'avais déjà arrêté mon travail depuis un petit moment : je suis avec le statut "tremplin" où tu as le chômage maintenu pendant un an, le temps de tester ton projet. C'est pratique. »

Pour conclure, j'ai beaucoup apprécié le fait de rencontrer Arthur et d'en apprendre plus sur son projet. Je souhaiterais remercier Arthur pour avoir accepté cette interview. Alors si vous aimez le hachis parmentier ou que vous voulez découvrir ce plat typiquement français, venez donc déguster la revisite d'Arthur avec Purée que c'est bon !

Si vous souhaitez découvrir Purée que c'est bon et son hachis parmentier à composer, rendez vous sur :


Site internet : Purée que c'est bon!

Réseaux sociaux : facebook : PUREE que c'est bon

Instagram : Pureequecestbon


Téléphone : +32474076820


La personne interviewée : Arthur Cholley

L'interviewer et la retranscription : Léa Muller


09-08-2022

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